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Un DPE dopé depuis le 1er juillet
29 Juil 2021

Un DPE dopé depuis le 1er juillet

Nouveau DPE, quels changements ?

Le Diagnostic de Performance Énergétique (DPE) évolue ! Mais quels changements par rapport à l’ancienne version ? Qu’est-ce que la nouvelle formule nous apporte ? Quels sont les enjeux qui l’accompagnent ?

Nous avons synthétisé dans cet article toutes ces informations pour vous permettre d’y voir plus clair sur ce nouveau DPE.

Ancien DPE : regardons dans le rétroviseur !

Et si nous faisions un bref retour en arrière afin de cerner les particularités du Diagnostic de Performance Énergétique (DPE) en vigueur jusqu’au 30 Juin 2021 ?

Comme son nom l’indique, il est un véritable outil de mesure de la performance énergétique d’un logement, qui se distinguait jusqu’à peu, par deux étiquettes :

  • Une étiquette énergie relative à sa consommation énergétique annuelle,
  • Et une étiquette climat, inhérente à l’impact de cette consommation énergétique annuelle sur l’émission de gaz à effet de serre.

Obligatoire dès l’instant où un bien immobilier est mis en vente ou loué, il était délivré depuis 2006 à titre indicatif et intégrait trois critères énergétiques :

  • Le chauffage,
  • Le refroidissement,
  • Et la production d’eau chaude.

Nouveau DPE : regardons dans le viseur !

Pourquoi une réforme de ce DPE arrive aujourd’hui ?

La fiabilité

Il était devenu nécessaire de le fiabiliser et le rendre davantage performant avec, toujours, cet objectif ultime en ligne de mire : l’économie d’énergie pour préserver notre environnement.

Le DPE devient ainsi plus précis et plus cohérent, mais aussi plus en phase avec le plan écologique.

La lisibilité

L’étude des caractéristiques techniques d’un bâtiment est développée et approfondie par souci de précision et pour une meilleure compréhension. Certains critères vont être nouvellement pris en compte dans le diagnostic comme :

  • L’isolation,
  • Les matériaux de construction,
  • Les modes de chauffage.

Ce souci perpétuel de transparence et d’amélioration doit permettre une large rénovation énergétique nationale. Car cette nouvelle version du DPE s’accompagne d’une série de recommandations de travaux à réaliser afin d’améliorer les performances du bâti. Étant donné que ces derniers doivent également être chiffrés, les propriétaires, bailleurs et copropriétaires ont ainsi une connaissance beaucoup plus précise et approfondie de l’état de leur patrimoine. Et peuvent ainsi envisager des changements devenus utiles, voire nécessaires.

À noter également que les étiquettes du DPE ne sont plus établies uniquement en fonction de la consommation d’énergie primaire.

En outre, il est important de préciser que dès le 1er janvier 2022, chacune des annonces immobilières devra afficher en plus des deux étiquettes, l’estimation du montant moyen des factures énergétiques du logement : le futur acquéreur aura ainsi toutes les cartes en mains pour prendre sa décision.

La légitimité

L’une des principales avancées de cette réforme réside dans le fait que le DPE est désormais opposable juridiquement : il grimpe ainsi en importance sur l’échelle de la loi. En réalisant ce diagnostic, le propriétaire engage sa responsabilité lors de sa réalisation.

La mesurabilité

Mais comment se calculait le DPE jusqu’à présent ? Le principe était simple : le diagnostic se basait sur une méthode appelée « méthode de calcul sur factures ». Celle-ci avait pour socle les consommations énergétiques de chaque occupant de logement. Nos modes de vie étant tous différents, le résultat obtenu n’était donc pas obligatoirement représentatif de la valeur énergétique de chaque bâtiment : le calcul rendait une copie parfois trop aléatoire.

Cette méthode a donc fait place à une mesure conventionnelle, conservée dans une forme révisée (3CLDPE 2021), qui intègre donc deux nouveaux usages énergétiques :

  • L’éclairage,
  • Et la ventilation.

L’empreinte carbone du logement rentre effectivement dans l’équation et va avoir ainsi de profondes répercussions sur le classement final, qui sera modifié. À chaque critère (consommation, émissions de gaz à effet de serre), sa note la moins bonne définit désormais l’étiquette finale. C’est le diagnostiqueur professionnel qui l’établit à partir de toutes les observations qu’il effectue, mais également en prenant en compte les justificatifs que le propriétaire lui transmet.

Les étiquettes oscillent désormais de A :

  • 70 kWh/m²/an pour l’énergie et 6 kg/m²/an de éqCO2 pour le climat,

à G :

  • 420 kWh/m²/an pour l’énergie et 100 kg/m²/an de éqCO2 pour le climat.

Au loin, de saines ambitions !

Nous n’avons pas la prétention de détenir les pouvoirs de Madame Irma, mais nous pouvons déjà entrevoir certains enjeux ou ambitions, ainsi que les répercussions que cette nouvelle mouture du DPE, largement améliorée, va apporter :

– La connaissance de la qualité technique intrinsèque de chaque bâtiment sera améliorée. Plus le diagnostic est précis, plus les qualités et les faiblesses du bâti actuel sont mis en exergue : ainsi, chacun va désormais avoir davantage les cartes en mains afin de participer à son niveau à la réduction de la consommation énergétique française. Nous sommes en droit d’attendre des comportements qui vont s’adapter aux résultats du diagnostic. Même si tous ne pourront, ou ne voudront, peut-être pas réaliser des travaux d’amélioration du bâti, ceux qui seront entrepris participeront à cette évolution.

– Une fois les travaux réalisés, les factures énergétiques doivent diminuer ostensiblement.

– Désormais, le DPE dépasse son cadre de simple d’outil d’évaluation de la performance énergétique des logements : il devient également métronome de la qualité du confort dans l’habitat et instrument de mesure de la décence d’un logement.

– La loi Climat et Résilience, qui a été adoptée par l’Assemblée Nationale le 4 mai dernier, a fixé à l’horizon 2028 l’interdiction de mise en location des logements classés F et G. Ainsi que des logements classés E, mais à partir de 2034. Le nouveau DPE s’inscrit ainsi comme le parfait allié à cette nouvelle transition.

– L’effet pervers, car il en existe automatiquement un, consiste en un risque de dévalorisation du patrimoine pour les propriétaires. Car tous ne voudront pas ou ne pourront pas rénover leurs biens pour obtenir une meilleure classification énergétique.

– De même, ces nouvelles mesures prises vont faire basculer certains logements du côté très énergivore. Le Président de la FNAIM, Jean-Marc Torrollion, informe que cela va concerner, « selon les premiers retours obtenus, 200 000 logements chauffés au gaz et 600 000 logements chauffés au fioul ». Nul ne doute que l’inverse va se vérifier également : certains logements vont bénéficier d’une meilleure classification. Une étude démontre d’ailleurs que 40% des biens immobiliers vont en changer.

Dans un sens comme dans l’autre, la déception pourra donc faire place à la satisfaction, entre mauvaise et bonne surprise.

En conclusion

Changer profondément nos comportements et modes de vie, consommer plus intelligemment, la transition écologique, c’est maintenant.

Notre habitation est source de consommation d’énergie importante. Le domaine du bâtiment n’échappe donc pas à la règle et il représente même, en France, à lui seul, un quart du total des émissions de gaz à effet de serre. Il est donc nécessaire qu’il fasse l’objet d’une attention toute particulière.

Cette évolution conséquente et remarquée du DPE va engendrer inéluctablement des rénovations énergétiques, des travaux d’amélioration du bâti, des réhabilitations en nombre.

Si les achats en résultant sont teintés d’éco-responsabilité, alors le défi écologique pourra prendre encore plus de vigueur et s’imposer. En s’inscrivant totalement dans cette démarche, le nouveau DPE aura gagné sa grande part de responsabilité… en dopant cette transition.

Notre partenaire Meilleur Diag satisfait à tous vos besoins en matière de DPE.

 

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